


Une nouvelle masseur-kinésithérapeuthe s’installe dans les Flandres. Son parcours ? Celui d’une combattante qui sait ce qu’elle veut et son rêve, c’est de partager avec un associé un quotidien bien rempli.
Aline MARCQ-DENYS voulait donner du confort à ses patients, aider, soigner. Elle s’est donnée les moyens pour y arriver.
"Le plus difficile, c’est de rentrer en formation" nous confie-t-elle. Il faut passer le cap des deux années de préparation qu’elle a suivies à Lille. Seul un candidat sur 50 y arrive. Et puis, suivre avec assiduité les trois années de formation professionnelle à l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK de Lille ou de Berk-Sur-Mer)
Aujourd’hui, Aline a son Diplôme d’Etat en poche depuis cinq années déjà. Elle a effectué des remplacements durant deux bonnes années dans la région dunkerquoise et c’est par choix personnel qu’elle s’est installée depuis deux années et demi à Zegerscappel, village flamand où il fait bon vivre et qui veut dire "la chapelle des Victorieux"
Sa victoire, sa fierté, c’est d’assurer le confort des 100 patients qu’elle rencontre chaque semaine. "Je travaille 10 à 12 heures par jour sur cinq jours en assurant les urgences le week-end"
La valeur travail, Aline connait. Elle ne peut prendre ses cinq semaines de congés annuels que depuis peu.
Son credo : chaque personne est différente, il faut adapter le touché, les soins, la pratique à chaque fois.
Aline encourage les candidats. "Il faut surtout être motivé pour ouvrir en libéral comme pour travailler en centre"
Aline est heureuse de travailler en solo pour le moment mais quand bien même, elle rêve de travailler un jour avec un associé dans le même esprit.